Salon chinois — White Gold (2022)
Telle qu’installée au Musée national des beaux-arts du Québec (Québec, Canada)
3.04 x 6.32 x 5.94 m / 9.97 x 20.73 x 19.48 pi
Cette installation s’intéresse à l’engouement pour la porcelaine chinoise d’exportation (également connue sous le nom d’« or blanc ») en Europe et en Amérique du Nord à partir des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi qu’aux salons « chinois » qui ont été construits par la suite. Les rois et aristocrates européens tapissaient les murs de leurs palais du sol au plafond avec leurs collections de porcelaines chinoises (également connues sous le nom d’« or blanc »). Réunissant des éléments d’installations antérieures et la production de nouvelles sculptures, de textiles, de découpages et de panneaux muraux sérigraphiés, cette œuvre évoque un espace intime inspiré en partie du Salon chinois de la Maison Bélanger à Québec (construite entre 1929 et 1930, et aujourd’hui démolie), du Salon chinois de la Maison de Victor Hugo, du Musée chinois de l’Impératrice Eugénie au Château de Fontainebleau, de Taliesin West de Frank Lloyd Wright et de la Maison Pagode de C. T. Loo, un marchand d’art chinois parisien bien connu et controversé. Cet ouvrage explore la manière dont les espaces et la culture matérielle chinoises sont formés et interprétés en Occident, l’attrait et les mondes fantastiques de la chinoiserie, et comment, en particulier entre les années 1910 et 1940 (une période qui a vu l’ouverture de la Chine à des idées nouvelles ou étrangères, et les débuts d’un nouveau modernisme chinois), les Chinois d’outre-mer ont subi une discrimination extrême en Amérique du Nord et en Europe.
Crédits photo: Idra Labrie
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